Reprise, nouvelles et perspectives ...

Publié le par La rédaction

Bien le Bonjour chers Lecteurs Calaisiens,


Pour commencer ce nouvel édito, je tiendrais à m'excuser auprès de tous nos lecteurs pour le retard des articles, je tenais simplement à ce que tous les articles soient publiés après cette date. Je me dois vous annoncer et de vous rappeler quelques bien tristes nouvelles. Dame Vini, rédactrice en chef du Petit Calaisien, a disparu à ce jour, nul ne sait où elle est, et aujourd'hui c'est Dame Melinda d'Abbeville qui devient Rédactrice en chef (en son absence, je serais son humble suppléant). En cette occasion, certains de nos de Journalistes ont tenu à écrire un éditorial qui lui est réservé.


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Je ne pouvais laisser cet aurevoir au journal sans un billet signé de ma plume.


Ce ne fut pas un long fleuve tranquille...
Gagner le coeur des calaisiens si rapidement a bien sûr éveillé des convoitises.
Mais ainsi Vini vedi vici avec une simple chemise et des chausses d'un subtile vert lutin, qui ont fait jaser au domaine de la Santiago, elle a cottoyé des personnes de haut rang, et d'humbles habitants.
Il est dit que nul ne résista à son charisme, jusqu'au Baron Mendoza qui succomba aux charmes de ses dizaines de tournées.

Mes sources, toujours très informées (preuves en sont donnés mes articles précédents), suggèrent même que le Grand Vandusse le Magnifique l'avait d'ores et déjà contacté pour faire la promotion de sa fameuse saucisse dont les ventes souffrent de diverses rumeurs honteuses d'intoxications.

Vini, qui n'a d'égal au poste de rédacteur excepté peut-être en la personne de sa belle-mère, titillant ses journalistes parfois quelque peu paresseux, a laissé sa marque dans ce fier canard.
De la même façon elle laisse également son empreinte dans toute notre bonne ville de Calais-la-libre, un 36 et demi tout de vert vêtu!

Julie Languille, qui enquête sur un détournement de cierges.
(02 Mai 1456, Anniversaire de Vini)

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Ah Vini ... nommée par certains Vini Jolie, promise au Capitaine des Irréductibles et des Cadets, le dit Aramisses, elle était connue de tous pour ses recettes nombreuses et farfelues, ses cuites mémorables que l'on partageaient en sa compagnie, cette sociabilité, cette Beauté dont elle était presque sans conteste la plus grande représentante, cet amour pour Calais et pour chaque Calaisien ...

Vini avait un passé assez obscur, elle arriva à Calais il y a fort longtemps. Originaire de Bretagne pour certains, d'autres la disent Normande ... mais tous la disaient Calaisienne, elle entra dans la Vie de Calais presque par hasard. En effet, la seule cause qui a poussé cette intrépide voyageuse à parcourir les rues de Calais fut le décès de l'homme qui était son compagnon à l'époque, le dit Milou qui a occupé entre autre le poste de Directeur de l'Académie des Arts et des Lettres de Calais. Vini avait pour mission de ramener les cendres de son compagnon à feu Dame Minute, la mère de Milou, mais elle décida finalement de rester ... pourquoi? Seul Aristote le sait, d'ailleurs de nombreuses rencontres l'avaient poussée à vouloir reprendre son baluchon et partir sur les routes, comme par exemple l'attaque de "Corbeau" qui faillit lui donner l'envie de partir et de suivre les pas d'Emi; ou encore La Mort de Lediable qui l'a mené à vouloir rentrer au couvent pour y rester à jamais mais toutefois elle est toujours restée près des Calaisiens peut-être était-ce à cause de cette sensation folle qu'elle provoquait chez les hommes, allant du simple désir à l'amour fou ... Oui, sa si grande beauté fit des ravages chez les Calaisiens mais surtout chez les calaisiennes qui parfois devenaient quelques peu jalouses de voir ceux qu'elles aimaient attirer par une belle et libre vagabonde. Milou, Lediable, Khisanth, Aramisses ont été follement séduit par la Belle et pour l'un d'entre eux ce verbe est à garder au présent ... mais il en est d'autre qui cachent plus leurs sentiments , on compte notamment Guyome qui un jour lui aurait offert un Tonneau de Père Naud avant sa retraite accompagné d'une rose dirait-on, ou encore Vandusse qui aurait insinué dans ses mots que si Mélinda n'avait pas été là ... Mais ce n'est pas le dernier de cette longue liste !!!! En effet, tout le monde se souvient si bien de Madame Bertille, la mère d'Igor qui a failli réussir à marier son fils à celle qui lui tournait autour, celle qui n'est autre que Vini !!!!

Voila, voila ... une partie de son bonheur à Calais, tous ces hommes attentionnés envers elle. Mais limiter sa vie à ceux qui l'aimait serait incomplet, il ne faut pas oublier ce, ceux et surtout celui qu'elle aimait ... Vini n'est pas resté à Calais pour rien, cette vagabonde dans l'âme comme elle aimait le dire est passée presque partout. Tout d'abord les tavernes, en effet comment passer à coté de Vini en taverne !!!! Elle était bien connue pour ses cuites mémorables, et selon la légende elle aurait bu toutes les boissons possibles et inimaginables : le Père Naud, le Calva, le schnaps , le tokay de Moldavie ... et bien d'autres mais à vrai dire je ne les connais point toutes ! Et puis comment parler de boissons sans parler de la "Gratte-Cul Corp" une entreprise bizarre, à laquelle participait Vini, qui fabriquait du vin ... quelque chose de bien louche en définitive ! Mais Vini ne faisait pas que boire les boissons qu'on lui tendait, elle innovait et créait des boissons des recettes, notamment dans sa Cabane de l'Alchimiste ... Cabane où parfois elle donnait quelques cours de cuisines. Et puis elle est passée par le Guet aussi ... à l'époque de Ptah, d'Aramisses, de Mélinda, à cette époque où ils étaient membres du guet. D'ailleurs un vestige de son passage exhibe encore fièrement ses roses, je veux parler du pot de fleur que Vini, à son entrée au guet, avait ramené pour égayer les locaux. Et puis elle a eu une carrière à l'Art aussi, mais je ne saurais être bien précis sur ce point là, n'étant pas très "en politique". Et puis il ne faut pas oublier qu'elle a été déclaré Ancienne il y a longtemps de cela, le 3 Janvier de l'an de Grâce 1455 pour être plus précis. Et puis comment oublier , comment oublier ... elle a été fleur d'Epines !!!!! Un si beau métier, au côté de femmes telles qu'Archelune, Lumalyem, Melinda, Carol et bien d'autres encore ... Mais Languille l'a dit mieux que je ne le ferais, Son poste par excellence c'était bien entendu Rédactrice en chef du Petit Calaisien. Ah le Petit Calaisien ... c'était Son petit à qui elle avait tant donné, pour qui elle avait fait tant de choses, pour qui elle s'était motivée. Nombre de Rédacteurs en chefs sont passés avant elle, mais Vini est Vini et le Petit Calaisien est et sera à jamais son Petit Calaisien.

J'aimerais finir sur ces mots, dire que finalement le Petit Calaisien a été la plus belle chose de sa vie, celle à qui elle avait tout donné ... Mais ceci est faux. Ce qui était la plus belle chose de sa vie, ou plutôt celui qui était la plus belle chose de sa vie, c'était Aramisses ... Comment ne pas fondre devant leur amour, comment ne pas s'émouvoir devant un amour si pudique et pourtant si exprimé ... Mes derniers mots seront simplement une citation de Vini, car je crois qu'elle avait un projet qui lui tenait à cœur et mes larmes coulent sur le parchemin en ce moment, car ce projet n'a malheureusement pu être mené à terme et pourtant, comme toujours, sa bonne humeur la poussait à en rire ...

"Nous y songeons depuis longtemps, mon père, mais quand nous sommes prêts, une guerre éclate, quand la paix revient, le curé est absent, quand il est là, nos témoins sont en voyage, mais on patiente, on patiente.
Je crois qu'Aram et moi, nous pourrons afficher un record dans le royaume : les plus longues fiançailles."
(dit au père coco)


Jilano Lifestoler Alhuin, neveu de cœur de la Belle Vini et Journaliste au Petit Calaisien.
Réalisé exclusivement grâce à l'aide de Dame Mélinda d'Abbeville.
(02 Mai 1456, Anniversaire de Vini)


Bon Anniversaire Vini.

Publié dans Editorial

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J
Les mots me manquent pour exprimer ma tristesse et pourtant, bon nombre de gens vous le diront, me faire taire relève du miracle (ou de la sorcellerie).Pour toutes les fois où elle a corrigé mes articles brouillons, je lui dis merci. Il lui en a fallu du courage pour me supporter, il lui a fallu de la persévérence pour trouver des financements à mes reportages (je dépense sans compter en reportage) et plus que tout, il lui a fallu du talent pour permettre au Petit Calaisien de rester l'institution qu'il a toujours été et, je l'espère qu'il restera à jamais.Vini, où que tu sois, je pense à toi...
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